Je me promène et j’attends que ça se tasse. Et comme je ne suis pas Mimi Cracra, j’ai un peu peur quand même. De tomber malade, de contaminer quelqu’un, de l’ennui des prochains temps.
Je fais attention, je vis au ralenti, j’appuie sur avance rapide dans ma tête. Et j’attends que le grand destin bouge ses fesses. C’est un peu paradoxal mais bon…
Je regarde les mouettes et les kiteurs jouer dans le vent et je prends patience. Elles vont bien finir par arriver, les bonnes choses : le printemps, le vaccin pour tout le monde, la France, les petits câlins avec maman et la fiesta entre amis. J’ai hâte.
Entre Noer et Lindhöft
Quand on a le vague à l’âme, Noer est toujours un bon plan. On y trouve le sable blanc d’une plage un peu sauvage, des herbes folles qui poussent sur de toutes petites dunes, les hauteurs d’une falaise, une forêt où vit un Grand Duc assez bavard au printemps, des kiteurs intrépides et un vrai caprice de couleurs.
Pas dur, il suffit de suivre la côte, de se laisser aller et de décompresser.
Noer, c’est …
Nuancer ses craintes
Oxygéner ses poumons
Espérer au mieux
Rester positif
Version beau temps
Evidemment, par beau temps, la côte de Noer qui se trouve entre Kiel et Eckernförde est encore plus sympa à parcourir. Voici donc quelques impressions et un petit album-photos.